Victoire des Fauves, 2 buts à 0 devant les Barea du Madagascar, deux buts du désormais meilleur butteur de l’histoire de la sélection centrafricaine l’attaquant Louis Mafouta.
Avec cette victoire, la RCA se replace dans la course pour une première qualification à une phase finale d’une CAN.
C’était un match à l’image de celui de l’aller ou les Fauves étaient plus concentrer et rigoureux sur le terrain.
Nous avons 7 points, depuis plusieurs années, le pays n’a pas obtenu ce nombre de points..
Retour sur les temps fort d’avant match…
Le coach Raoul Savoy a fait pleuré les joueurs et la délégation dans le vestiaire avant la rencontre.
Le technicien Suisse n’a pas parlé aux joueurs à l’hôtel, il a choisi le vestiaire qui selon lui est comme une sacristie. Pour ce faire, il convoque toutes les délégations, il prend le drapeau de la RCA et il dit ceci “les gars, quand j’ai été contacté pour prendre la sélection ma première interrogation était, je vais faire quoi dans un pays où la guerre s’est érigée en mode? Mais une fois arrivé, je découvre que la guerre n’est qu’un mot mais le peuple centrafricain ne connaît pas la guerre dans leur cœur c’est un peuple qui ne veut que la paix les gars, donnons leur cette paix du cœur en gagnant pardon. Sur ce drapeau y a le bleu qui représente le ciel, le blanc, le coton, le vert, la carte, le jaune le diamant pus le rouge les gars, le rouge, oui, verser votre sang pour votre pays. Le sang de joie, le sang de renouveau, le sang qui peut ramener la paix définitivement la paix ce sang que je vous demande c’est la victoire aujourd’hui. Vous connaissez l’histoire de la Côte d’Ivoire? Ils ont eu paix grâce au football, l’Angola qu’on doit gagner en juin pour se qualifier à la CAN a stoppé la guerre civile grâce à leur qualification à la coupe du monde en 2006. Les gars, je m’agenouille et je vous demande pardon, gagner pour la paix, gagner pour la réconciliation, vous êtes les médiateurs centrafricains”
Certains joueurs et la délégation se sont fondu en larme avant de commencer à crier Allez les Fauves, Allez les Fauves.
La suite on l’a connaît déjà.